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c2i2ebrest

25 mai 2014

B4.2 : S'intégrer dans une démarche collective d'évaluation des compétences TIC

   Le logiciel académique de suivi du B2i pour l’académie de Rennes est le logiciel Obii (équivalent du logiciel Gibii dans d’autres académies). OBii est une application informatique qui permet aux élèves de soumettre leurs demandes de validation des items du B2i, aux professeurs d’y répondre et à la direction de l’établissement de suivre, en temps réel, l’état de la situation.

   Chaque enseignant possède un identifiant et un mot de passe pour accéder à cette plateforme. Sur celle-ci, en fonction de sa discipline, il sélectionne la ou les classes avec lesquelles il veut valider des compétences du brevet. Pour chaque classe choisie, et en fonction du travail qu’il va mettre en place, il détermine les compétences B2i qu’il pourra faire valider aux élèves. Par l’intermédiaire de la plateforme Obii, les élèves demandent la validation des compétences qu’ils ont passées. Une fois le travail effectué, le professeur valide ou non, pour chaque élève les compétences qui ont été travaillées.

   N’étant pas encore professeur, je n’ai pas encore eu l’occasion de participer à l’évaluation des compétences TIC de classes ou d’élèves. 

Referentiel B2i college ]

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25 mai 2014

B4.1 : Identifier les compétences des référentiels TIC (B2i) mises en oeuvre dans une situation de formation

   Pour cette compétence, je vais prendre consécutivement les deux activités que j’ai présentées en B2.2 et B2.3, et voir quelles compétences du B2i elles permettent d’évaluer chez les élèves.

     1) Pour l’activité de géographie consacrée au port de Shanghai

- C2.2 : Protéger sa personne et ses données.
- C2.4 : Participer aux travaux collaboratifs en connaissant les enjeux et en respectant les règles.
- C3.4 : Différencier une situation simulée ou modélisée d’une situation réelle.

     2) Pour l’activité d’histoire consacrée aux Facebook des acteurs de la Révolution Française

- C1.1 : Utiliser, gérer des espaces de stockage à disposition.
- C1.3 : Utiliser les périphériques à disposition.
- C2.2 : Protéger sa personne et ses données.
- C2.3 : Faire preuve d’esprit critique face à l’information et à son traitement.
- C2.4 : Participer aux travaux collaboratifs en connaissant les enjeux et en respectant les règles.
- C3.1 : Saisir et mettre en page un texte.
- C3.2 : Traiter une image, un son ou une vidéo.
- C3.3 : Organiser la composition du document, prévoir sa présentation en fonction de sa destination.
- C3.4 : Différencier une situation simulée ou modélisée d’une situation réelle.
- C4.2 : Identifier, trier et évaluer des ressources
- C4.3 : Chercher et sélectionner l’information demandée.

25 mai 2014

B3.5 : Anticiper et savoir réagir face à un incident technique

   Il n’est pas rare, lors d’une séance de cours, d’être victime d’un incident technique qui peut la perturber, et aller même  jusqu’à remettre en question sa tenue. Cela peut arriver n’importe quand, et le professeur doit être capable d’y faire face.

   En amont d’abord, un travail d’anticipation est indispensable. Il faut partir du principe qu’un incident technique arrivera à coup sûr, et prévoir ainsi une solution de repli. Ainsi, lors de la préparation de mes cours, je veille à décliner celui-ci sur plusieurs supports, afin de pouvoir surmonter une panne technique (panne du vidéoprojecteur, ordinateur hors-service…). En plus du format numérique, tous mes cours sont contenus dans des classeurs sur papier. Cela me permet de pouvoir rebondir en cas de panne, en dictant mes traces écrites par exemple (habituellement projetées). J’essaye aussi le plus souvent de faire toutes mes photocopies les veilles de séance, en cas d’indisponibilité ou de panne de la photocopieuse le jour même. En plus de ma clé USB sur laquelle sont contenues mes séquences de cours du moment, je possède également un disque dur externe sur lesquels sont contenus tous mes cours et qui ne me quitte jamais. Une troisième copie est présente sur mon ordinateur personnel. Lors de séances « spéciales » (activités au CDI ou en salle informatique, activités à l’extérieur…), je veille à mettre en place un « plan B » en cas de perturbation imprévue (mauvaise météo, documentaliste indisponible, ou salle informatique exceptionnellement occupée). Je veille aussi à toujours avoir une activité de secours, au cas où (oubli de matériel par exemple). Toutes ces précautions me permettent d’aller au travail le plus sereinement possible.

25 mai 2014

B3.3 : Gérer des temps et des modalités de travail différenciés pour prendre en compte la diversité des élèves

   Dans l’exercice de son métier, le professeur doit savoir différencier son enseignement en fonction des besoins et des difficultés des élèves, afin que chaque élève puisse progresser. Le professeur doit ainsi prendre en compte les différents rythmes d’apprentissage des élèves et les accompagner au mieux dans leur scolarité. Il doit adapter son enseignement à la diversité des élèves, en s’appuyant par exemple sur les outils numériques à sa disposition.

   Toute classe est hétérogène. Un enseignement ne peut donc pas être à déclination unique, et doit pouvoir s’adapter à la diversité des élèves. Cette démarche consiste à mettre en œuvre un ensemble diversifié de moyens et de procédures d’enseignement et d’apprentissage pour permettre à des élèves ayant différents aptitudes savoirs d’atteindre par des voies différentes des objectifs communs. Il ne s’agit en aucun cas de différencier les objectifs mais de mener différentes approches afin de permettre à tous les élèves d’atteindre les mêmes objectifs en proposant des voies différentes. Il s’agit de cerner les différents niveaux et profils présents dans une classe, et de concevoir différents parcours d’apprentissage (varier les stratégies, diversifier les outils…).

   Prendre en compte la diversité des élèves, cela peut donc être :

  • Diversifier les tâches : alléger certaines de ses dimensions pour mieux se concentrer sur l’essentiel.
  • Diversifier les contenus : varier les niveaux de difficultés, ajouter de la densité au travail (texte, questions…) pour les élèves ayant des facilités, varier les consignes…
  • Anticiper la séance avec certains élèves, ou y remédier après si il y a eu des difficultés.

   Tout cela demande un diagnostic de la part du professeur, et la mise en place de groupes de niveaux dans la classe lors des activités.

23 mai 2014

B3.2 : Gérer l'alternance entre les activités utilisant les TICE et celles qui n'y ont pas recours

   Pour cette compétence, je vais m’appuyer sur l’activité de géographie que j’ai présenté dans les compétences B2.2 et B3.1, consacrée à l’étude de la zone industrialo-portuaire de Shanghai. Après une première heure en salle multimédia (voir compétence B2.2), la deuxième séance est destinée à la réalisation d’un croquis géographique. La première séance TICE sert ainsi de travail préparatoire à la réalisation de ce croquis.

   Lors de la seconde séance, la construction du croquis est réalisée progressivement, dans un cours dialogué avec les élèves. Le but de cette séance est d’expliquer la méthode du croquis géographique. L’apport des TICE est donc ici indispensable. Le diaporama, projeté à l’aide du vidéoprojecteur, est le support obligatoire pour la réalisation de la séance. De manière cyclique, celui-ci contient, pour chaque élément du croquis : 

  • Choix du figuré qui figure dans la légende, choisi avec les élèves. J’en choisi personnellement un, mais les élèves sont libres d’en utiliser un autre s’il est valable.
  • Placement du figuré dans le croquis, à partir des éléments observés dans la première séance.
  • Diffusion de photos ou de captures satellites montrant ce que représente, dans la réalité, le figuré. On a donc une approche multiscalaire.

   La difficulté de cette seconde séance réside dans le fait que, à plusieurs reprises, on passe de l’observation sur le vidéoprojecteur, à la réalisation sur papier du croquis. C’est donc une séance très technique où il est important de savoir bien gérer l’alternance entre Tice et papier.

   Un exemple d’un figuré représenté sur le croquis : le fleuve Huangpu (Shanghai) 

Sans titre 2Diaporama : Légende

Sans titre 3Diaporama : Croquis

 

Sans titre 4Diaporama : Photo 1

Sans titre 5Diaporama : Photo 2

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22 mai 2014

B3.1 : Conduire des situations d'apprentissage diversifiées en tirant parti du potentiel des TIC

   Pour cette compétence, je vais m’appuyer sur les deux exemples de situation pédagogique que j’ai présenté dans les compétences B2.2 et B2.3, l’une en géographie et l’autre en histoire. Je vais tenter de faire une analyse critique de leur mise en œuvre future (car n'étant pas encore professeur, je n’ai pas encore eu l’occasion de les mettre en œuvre en classe).

     1) Situation numéro 1 : Géographie

Tout d’abord, la première situation d’apprentissage sur la zone industrialo-portuaire de Shanghai. La première heure ne pose pas de problème particulier : il s’agit d’un travail sur ordinateur, sur un site ou logiciel(Google Maps ou Google Earth) relativement simple d’accès et d'utilisation, et dont la plupart des élèves ont déjà eu l’occasion de s’en servir dans le cadre privé ou scolaire. Néanmoins, plusieurs difficultés peuvent apparaître. D’abord, des difficultés techniques :

  • Le logiciel ou l’ordinateur peut ne pas être installé, ou ne pas fonctionner. L’activité est alors dans une impasse. A noter que si Google Earth n'est pas installé sur un poste, Google Maps reste accessible via le web, sans installation particulière.

Ensuite, des difficultés pédagogiques :

  • Les élèves peuvent ne pas savoir se servir des logiciels Google Maps ou Google Earth. Mon aide personnalisée leur est alors indispensable pour qu’ils puissent mener à bien le travail.
  • Certains noms de lieux peuvent être difficiles à taper et à trouver sur la carte.
  • Plusieurs lieux peuvent être difficiles à identifier clairement.
  • Si l'activité est terminée trop rapidement, un travail facultatif est prévu (voir compétence B2.2).

   La deuxième heure, consacrée à la réalisation du croquis de la ZIP, est menée en classe entière lors d'un cours dialogué. Elle repose sur ce qui a préalablement été observé grâce à l’activité TICE réalisée en salle informatique (voir compétence B3.3).

     2) Situation numéro 2 : Histoire

   Cette seconde activité TICE (également la deuxième de l’année scolaire) est plus ambitieuse que la précédente. Plusieurs difficultés peuvent se présenter. D’abord, sur la première heure de cours, consacrée à la recherche d’informations :

  • Le risque est de voir les élèves se perdre sur des sites trop denses (Wikipédia par exemple), ou faire fausse route dans la recherche d’informations (chercher l’adresse exacte du personnage, chercher de vraies phrases qu’il a prononcées dans la vraie vie, chercher qui étaient vraiment ses amis…). Pour éviter cela, une liste de sites doit être proposée, et une fiche précise d'informations doit être donnée aux élèves. 

   Sur la deuxième heure de cours, le remplissage du diaporama peut aussi amener son lot de difficultés : phrases trop longues pour l’espace prévu, photo trop grande et mal redimensionnée, élèves qui modifient la structures du diaporama vierge en cliquant n'importe comment… Le plus simple est donc de demander aux élèves de procéder calmement et par étapes, et d’enregistrer le travail au fur et à mesure de la progression. Un enregistrement sous et aussi recommandé par rapport à un enregistrement simple, afin de pouvoir recommencer en cas de grosse erreur. 

20 mai 2014

B2.5 : Concevoir des situations ou dispositifs de formation introduisant de la mise à distance

   Les temps de cours toujours trop court, et l’ambition élevée des programmes en histoire-géographie-éducation civique, font que concevoir des situations introduisant de la mise en distance peut devenir une vraie solution pour pouvoir boucler dans les temps une année scolaire. C’est pourquoi il est nécessaire de recourir de temps à autre à ce type d’enseignement, en utilisant les outils mis à disposition du professeur pour accompagner les élèves hors de la classe. Introduire de la formation avec de la mise à distance suppose donc une réorganisation des temps de cours.

   En présentiel, nous abordons les fondamentaux, nous menons les activités nécessitant un cadrage et une organisation (travaux de groupes, activités diverses, salle multimédia…).

   A distance, on peut mettre en place des activités d’appropriation et de réinvestissement de ce que l’on a pu voir en présentiel (travaux maison, étude de documents parallèles mais semblables…). Divers outils s’offrent aussi au professeur pour mener à bien un accompagnement des élèves à distance : l’ENT (dépôt de leçons en ligne par exemple), Pronote (carnet de texte en ligne qui résume l’avancée du cours au jour le jour et les devoirs à faire, ce qui permet de tenir au courant les élèves absents ou les parents désireux de savoir ce que leurs enfants ont fait en classe), blog de la classe (liens pour approfondir ce qui a été vu en cours, activités annexes, lectures facultatives…). 

19 mai 2014

B2.4 : Préparer des ressources adaptées à la diversité des publics et des situations pédagogiques

   Lorsque j’élabore mes cours, j’adapte leur contenu en fonction du public auquel ils sont destinés. En effet, faire la classe à une classe de sixième ou à une classe de terminale n’a pas grand-chose à voir. Lorsque je fais un cours à destination des plus jeunes (sixième, cinquième), je prends garde à présenter des documents simples et faciles d’accès, à faire des fiches activités simples et épurées, et à utiliser un langage simplifié et le plus synthétique possible.

   Lorsque je m’adresse à un public plus mûr comme au lycée par exemple, j’adapte mes cours en présentant des documents plus complexes, en proposant des activités plus développées et en utilisant un langage plus exhaustif et pointu. J’entre également plus en profondeur dans les concepts que j’aborde. Au lycée, je dispense aussi mon cours à la manière de la prise de note. Le vidéoprojecteur sert alors exclusivement d’outil pour diffuser des photographies ou des vidéos. Seuls l’ossature du cours, à savoir les notions clés, les titres ou les noms propres, sont marqués au tableau. Au collège, c’est le modèle de la trace écrite que je privilégie, en projetant le cours au tableau (ou en le dictant quand les élèves sont trop distraits !). J’essaye également, en classe de troisième, de marquer une transition en passant progressivement de la trace écrite projetée à la prise de note.

   Je n’oublie pas les élèves dyslexiques ou atteints de quelque handicap que ce soit, en prévoyant une copie des documents sur clé USB, afin que ces élèves puissent suivre la progression du cours sans encombre, avec leur ordinateur portable personnel. 

19 mai 2014

B2.3 : Concevoir des situations d'apprentissage et d'évaluation mettant en oeuvre des démarches de recherche d'informations

   Toujours en classe de 4ème, mais cette fois-ci en histoire, j’organise une situation d'apprentissage mettant en oeuvre une recherche d'informations lors du grand chapitre consacré à la Révolution Française. Je propose aux élèves d’imaginer le profil Facebook de quelques grands acteurs de la Révolution, en imaginant quelques « statuts » qui auraient pu figurer sur leur « mur », des photos qu’ils pourraient avoir partagé, ainsi que des informations les concernant et quelques-uns de leurs « amis » historiques pendant la période.

   Pendant la première heure, les élèves sont placés par groupe de 2 sur un poste informatique, et doivent remplir une fiche d'informations sur un personnage que je leur ai attribué : Marie-Antoinette d'Autriche, Louis XVI, Danton, Lafayette, Marat, Charlotte Corday, Robespierre... Ils recherchent ainsi leur date de naissance, leur lieu de résidence, leur situation sentimentale, leur métier, leurs relations amicales durant la période, leurs goûts, leurs citations, ce qu'on a pu dire sur eux à l'époque…. Je leur mets à disposition quelques sites où aller chercher toutes ces informations (pages du manuel scolaire, encyclopédie Larousse, wikipédia, Evene...). J'aime beaucoup ce travail car il ne s'agit pas d'un exposé classique, le copié-collé y est beaucoup plus compliqué, et il oblige les élèves à se poser des questions.

facebookExtrait du diaporama à remplir durant la deuxième heure

   Durant la deuxième heure en salle informatique, les élèves remplissent, à l'aide des informations récoltées durant l'heure précédente, un diaporama type office avec un modèle de profil Facebook vierge (voir image ci-dessus). Ceux-ci sont ensuite imprimés, puis notés, et finalement affichés dans la salle de classe, ou au CDI dans le cadre d’une exposition si cela est possible.

4 mai 2014

B2.2 : Concevoir des situations d'apprentissage et d'évaluation mettant en oeuvre des logiciels généraux ou spécifiques

   Pour la compétence B2.1 (article précédent), j'ai décrit une situation d'apprentissage propice à l'utilisation des TICE. Je vais maintenant vous présenter la mise en oeuvre de cette séance. Cette séance a pour but d'étudier la zone industrialo-portuaire de Shanghai, selon les objectifs fixés par le programme. La première partie se déroule en salle multimédia et dure une heure. Les élèves sont invités à lancer l'un des deux logiciels, Google Earth ou Google Maps (le premier n'est pas obligatoirement installé sur tous les postes, tandis que le deuxième est accessible simplement depuis internet), et de réaliser le fiche activité suivante :

Fiche activité 2 -TICE - Shanghai, la_première ville portuaire du monde ] 

   Après avoir rempli cette première fiche, les élèves qui ont terminé font un deuxième exercice qui est facultatif (pour éviter qu'ils en viennent à aller regarder n'importe quoi par satellite !) : 

Fiche activité 2bis - TICE - Shanghai, lapremière ville portuaire du monde ]

   En classe lors de la deuxième heure, ce travail d'observation par satellite sert de base pour la réalisation du croquis de la ZIP de Shanghai dont voici le résultat final :  

shanghai

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